Archives : Les Artistes


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Davide Dormino est né à Udine en 1973. Il vit et travaille à Rome.
L’artiste s’exprime principalement à travers la sculpture et le dessin, cherchant de nouvelles formes et exploitant les possibilités lyriques et plastiques de matériaux comme le marbre, le bronze et le fer.
Dans ses œuvres d’art public et environnemental, on retrouve une tendance à la monumentalité (Poltergeist, 2019) et à l’appropriation de l’espace (Naviganti – Monument à l’imagination, 2017). Chacune de ses créations explore une quête de sens en abordant des thématiques fondamentales pour l’Homme (Atlante, 2019).
Il a réalisé des œuvres environnementales en Italie et à l’étranger, notamment Breath (2011), commandée par les Nations Unies et installée de manière permanente sur la North Lawn du siège de l’ONU à New York.
Anything to Say? (2015) est un monument itinérant en bronze, dédié à la liberté d’expression et d’information. Contrairement aux statues traditionnelles fixées sur un piédestal, ancrées dans l’espace public, cette œuvre voyage pour être vue et entendue. Elle représente trois figures emblématiques de notre époque – Julian Assange, Chelsea Manning et Edward Snowden – debout sur trois chaises. À travers la plateforme WikiLeaks, ces lanceurs d’alerte ont révélé des crimes de guerre et des violations des droits humains, ébranlant les gouvernements du monde entier. La sculpture invite le public à interagir : une quatrième chaise vide est placée à côté, suggérant à chacun de monter dessus pour prendre position et s’exprimer. Pour cette œuvre engagée, Davide Dormino a reçu en 2016 le Prix Éthique de l’organisation française AntiCor.
Depuis 2003, il enseigne le dessin, la sculpture et l’installation à la R.U.F.A. (Rome University of Fine Arts).

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Née au Maroc, Laure Boulay a d’abord fait carrière dans le journalisme avant de se consacrer à la sculpture. Après les mots, ce sont ses mains qui ont pris la parole. Son travail s’exprime principalement à travers le bronze, mais aussi le fer et l’aluminium.
Réfractaire aux biographies trop linéaires, elle considère que ce sont ses œuvres qui racontent son histoire. « Ma naissance artistique remonte peut-être à 2005, avec un tas d’argile posé sur une table de cuisine », dit-elle. « Mais en réalité, elle s’ancre dans un long processus, qui a commencé dans l’enfance, lorsque je barbotais déjà dans la boue, façonnant de vieux chênes aux racines aussi nombreuses que leurs branches. »
Autodidacte, elle n’a jamais suivi de formation académique en arts plastiques. « Je n’ai jamais mis les pieds à l’École des Beaux-Arts ni à l’Université du Dessin », confie-t-elle. « Je n’ai aucun diplôme d’artiste, alors je suis devenue journaliste. » Mais un jour, les mots n’ont plus suffi. Écrire enfermait les émotions dans une camisole de lettres, tandis que la matière, elle, pouvait être pétrie, déformée, sculptée pour donner corps aux angoisses enfouies.
Au cœur de son travail, une obsession : l’être humain, prisonnier de lui-même. Ce fil conducteur traverse toute son œuvre et se retrouve dans ses sculptures marquées par la tension, l’enfermement et la résilience.
Parmi ses expositions personnelles, on retient Brave New World à la Galerie Pièce Unique, à Paris. Elle a également participé à plusieurs expositions collectives, notamment Monologue à deux à Meaux et la biennale OSTRALE à Dresde, où elle a exposé à plusieurs reprises. Sa sculpture ELLE a été présentée au Salon d’Automne, à OSTRALE (Dresde), à Potsdam et à Amsterdam.
Aujourd’hui, ses œuvres font partie de plusieurs collections privées en Europe et en Asie.
Laure est présente à Vullierens depuis 2024 avec deux installations : Scala Spina dans la cave du Château et Les Autres dans la Cour.

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Yves Dana, né le 25 juin 1959 à Alexandrie, en Égypte, est un sculpteur suisse reconnu pour son travail sur le fer, la pierre et le bronze. En 1961, sa famille s’installe en Suisse, où Dana débute sa carrière artistique. En 1979, il ouvre son premier atelier à Lausanne et commence à travailler le fer, réalisant plus de 200 sculptures en ce matériau.
Parallèlement à son activité artistique, Dana obtient une licence en sociologie à l’Université de Lausanne en 1981 et un diplôme de l’École Supérieure des Arts Visuels de Genève en 1983. Sa première exposition significative a lieu en 1985 à la Galerie Alice Pauli, marquant le début de sa reconnaissance. En 1987, il installe son atelier à l’Orangerie du Parc Mon-Repos, à Lausanne, un lieu exceptionnel qui devient essentiel à sa créativité.
En 1996, un séjour de six mois en Égypte influence profondément son travail. Il simplifie ses formes et se concentre sur des pièces hiératiques, inaugurant la série des « Stèles ». En 1999, il se tourne vers la sculpture en pierre, travaillant des blocs de divers pays. En 2002, il abandonne le fer pour se consacrer entièrement à la pierre, créant des sculptures monumentales exposées dans des lieux prestigieux, notamment à New York et au Musée Guggenheim de Bilbao.
Yves Dana a participé à plus de 120 expositions groupées et à plus de 50 expositions solo à travers le monde. En 2009, il ouvre un atelier à Pietrasanta, en Italie, où il continue de travailler le plâtre et la pierre. En 2015, il reçoit le prix de la Fondation Vaudoise pour la Culture, et une grande rétrospective est organisée au Musée Arlaud à Lausanne. En 2022, une sculpture est exposée au Tel Aviv Museum of Art.En 2023, une nouvelle monographie est publiée, soulignant l’importance de son œuvre et une grande rétrospective est organisée chez Artcurial, Paris. Dès cette date, il collabore avec la Galerie Waddington Custot à Londres.
Les sculptures d’Yves Dana sont présentes à Vullierens depuis 2023.

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Catherine Gfeller est une artiste suisse née à Neuchâtel en 1966.Elle vit aujourd’hui à Paris et dans le Sud de la France avec son mari le philosophe Bernard Salignon et leur fille Clara.
Depuis plus de trente ans, elle a exposé son travail dans de nombreuses expositions à travers le monde (Arabie saoudite, Afrique du Sud, Allemagne, Angleterre, Argentine, Belgique, Canada, Chili, Chine, Colombie, Etats-Unis, France, Hollande, Israël, Italie, Slovénie, Suisse, Ukraine).
Ses moyens d’expression sont la photographie et la vidéo; elle a obtenu à Paris le prix de la Fondation HSBC pour la Photographie en 1999 et le prix du Ministère de la Culture en 2022.
Le voyage au lointain, les villes et les foules, les paysages inhabités ou les femmes en mouvement représentent sa source d’inspiration. Elle les ré-interprète en créant des «multi-compostions» qui nous offrent une vision subjective de nos vies contemporaines.
Dans ses expositions muséales, Catherine Gfeller invite les visiteurs à déambuler au milieu d’installations grand format sous forme de photographies, de projections vidéo, de pièces sonores, ou d’objets-sculptures. Les spectateurs sont immergés au milieu d’un univers sensoriel, oscillant entre fiction et réalité.
Ses séjours en Chine l’ont particulièrement fascinée et elle s’est intéressé à l’évocation de la femme chinoise, à la fois contemporaine et immémoriale.
Dans son installation à Vullierens intitulée La Gardienne du Temps, Catherine Gfeller rend hommage à une femme oubliée, passée sous silence, mère disparue et pourtant à l’origine d’une grande lignée.
En mêlant faits historiques et invention poétique, Catherine Gfeller donne vie à cette femme inconnue – comme si elle avait traversé l’espace et le temps.
Elle représente et réinvente la femme chinoise du fameux horloger pionnier Edouard Bovet-de-Chine (1797-1849), mère de leur fils Edouard-Georges, né à Macao et qui a ensuite vécu dans le canton de Vaud. Nous ne connaissons ni l’identité de cette femme, ni son histoire et c’est sur cette énigme que Catherine Gfeller a fondé son projet.
Se tenant debout à l’orée du parc de Vullierens, entre deux arbres (écho à un autre couple, Philémon et Baucis), La Gardienne du Temps scrute l’horizon et reprend sa place, son ancrage auprès de sa filiation et de son histoire personnelle.
Signe de son destin ? Le propriétaire des lieux s’appelle M. Bovet. Valise à la main et venant de loin, elle est arrivée à bon port, notre Lady Bovet. Regardez, ELLE EST LÀ, prête à nous délivrer quelques paroles – paroles sibyllines que chacun peut interpréter et faire siennes.
La double installation La Gardienne du Temps tient une place à part dans la création de Catherine Gfeller de par sa dimension (5 mètres) et sa technique sculpturale en collaboration avec des spécialistes : Xavier Hool et Jacques Moinecourt.
La présence de la phrase ELLE EST LÀ montre l’aspect littéraire de son oeuvre, toujours en filigrane dans ses photographies et ses vidéos pour exprimer les pensées de ses protagonistes ou celles de l’artiste elle-même qui s’adresse au public – comme en clin d’oeil.

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Marcel Mathys est né à Neuchâtel en 1933. Il passe son enfance au Locle.
Entre 1949 et 1953, il étudie la gravure à l’Ecole d’art de La Chaux-de-Fonds, tout en suivant les cours de peinture de Georges Dessouslavy et travaillant le modelage avec Léon Perrin. Entre 1954 et 1957, il est graveur chez Huguenin Frères, médailleurs au Locle. C’est alors qu’il devient indépendant et qu’il réalise divers travaux liés à la fabrication de médailles (gravues de coins de frappe) ainsi que la ciselure de bronzes (ornements de pendules). En 1959, il aborde la sculpture, d’abord en plâtre et en ciment, puis deux ans plus tard en pierre, essentiellement en marbre, et finalement en bronze. En 1972, Marcel Mathys devient membre des Réalistées Nouvelles à Paris. Il y expose régulièrement durant 25 ans. En 1987, le Musée d’art et d0histoire de Neuchâtel lui consacre une exposition rétrospective. En 1988, il reçoit le prix de l’Institut neuchâtelois.
Parralèlement à son activité de sculpteur, Marcel Mathys pratique la gravure, le dessin et la lithographie. Il illsutre plusieurs auteurs dont Pierre Chappuis, Jacques Chessex, Vera Feyder, Jayadeva (traduit du sascrit par D. Wohlschlag), Monique Laederach, Florian Rodari, Sappho 8traduit du grec ancien par P.-A Aellig) et participe régulièrement à l’illustration de la Revue de Belles-Lettres. Son oeuvre gravé figure dans plusieurs musées et bibliothèques : Musée du Locle; Bibliothèque de La Chaux-de-Fonds; Bibliothèque publique et universitaire de la ville de Neuchâtel; Bibliothèque universitaire de Dorigny, Lausanne; Fondation Cuendet et Atelier de Saint-Prex, Cabinet des estampes, Vevey; Bibliothèques universitaire, Boston, Bibliothèque nationale, Washington; Bibliothèque universitaire, Yale; Great Public Library, New York; Bibliothèque Nationale, Paris.
L’ensemble de son oeuvre gravé est conservé à la Bibliothèque nationale de Berne (Fonds Mathys).
Marcel Mathys est décédé à Auvernier en 2022.
Sculpture exposée dans les jardins depuis 2023 : Bas-relief en bronze, Les Vanités
Il s’agit d’une porte symbolique inspirée de L’Ecclésiaste de l’Ancien Testament. Vanité des vanités tout est vanité. Le prédicateur enseigne que seules les œuvres de Dieu sont éternelles et bien que nous mourrions tous un jour on peut faire des choses pour avoir des satisfactions durant notre passage sur terre. En art le message principal des Vanités est « souviens-toi que tu vas mourir ». Les Vanités en peinture intègrent beaucoup de symboles faisant penser à la fragilité de la vie tels que bougie éteinte, verre brisé, fleurs fanées, fumée.
Dans son bas-relief « Les Vanités » Marcel Mathys a recours à des guerriers squelettiques pour aborder le thème de la mort. Les guerriers sont de fait déjà morts. Il s’agit d’un sujet qu’il n’a traité qu’une seule fois à la fin de sa vie.

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Paolo Grassino (né en 1967 à Turin) est un artiste italien dont les sculptures monumentales mêlent formes organiques et éléments mécaniques. Travaillant des matériaux bruts comme le béton, le caoutchouc ou la cire, il façonne des figures hybrides, humaines ou animales, figées dans un instant suspendu. Son œuvre interroge les tensions entre nature et technologie, la perte d’identité et la déshumanisation. Malgré leur apparente froideur, ses sculptures dégagent une forte charge émotionnelle et invitent à une réflexion silencieuse et profonde. Présente dans les jardins depuis 2021 (prêtée par un ami du Châtelain), son installation, placée dans la cathédrale de Saule, crée un dialogue puissant avec le lieu — une expérience à la fois sensorielle et contemplative.

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Davide Rivalta (1974) vit et travaille à Bologne où il a étudié à l’Académie des Beaux-Arts, où il y enseigne la sculpture depuis 2004. La sculpture, le dessin et la peinture sont ses modes d’expression privilégiés.
En 1998, il remporte un concours pour l’implantation d’une oeuvre dans la cour du palais de justice de Ravenne, dans laquelle il installe six sculptures de gorilles plus grands que nature. C’est le point de départ de son évolution artistique.
Rivalta dialogue et fait corps avec ses animaux. Ils existent tous réellement. Il les a observés et photographiés en captivité, afin de pouvoir, à larges coups de spatules, restituer leurs comportements et leurs traits de caractère.
« J’ai choisi de représenter non pas des images stéréotypées, impersonnelles, d’exemplaires de chaque espèce, mais de réaliser de véritables portraits individuels », indique Davide Rivalta. « Non pas un ours, un loup, un rhinocéros, mais cet ours, ce loup et ce rhinocéros, observé longuement dans des environnements peu naturels dans lesquels l’homme les a enfermés pour pouvoir les admirer, les connaître, les garder et les exploiter. L’épiderme de ces animaux témoigne d’un conflit entre liberté et captivité, nature et artifice, instinct et domestication. »
Le travail de Davide Rivalta est présent dans plusieurs villes italiennes, françaises et suisses de manière permanente. Il a exposé dans plusieurs musées italiens et a participé à des expositions importantes telles que Aichi Triennale (Nagoya 2010), Arte alle Corti (Turin 2016), Triennale di Milano (2019).
En 2021, Davide Rivalta peuple les allées, les jardins et les vestiges historiques du domaine de ses 23 animaux sculptés et offre aux visiteurs une expérience unique et éphémère. Ses œuvres cohabitent parfaitement avec la collection d’art existante, pas une première pour l’artiste, qui choisit la mise-en-scène avec soin afin de transmettre aux spectateurs cette présence animale forte et différente selon l’environnement, l’essence même de son travail.

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Head
2019, Acier inoxydable
Julian Voss-Andreae est un sculpteur d’origine allemande basé à Portland, dans l’Oregon. D’abord peintre, il a ensuite changé de cap et a étudié la physique quantique qui l’a beaucoup inspiré. Les travaux de Voss-Andreae ont rapidement attiré l’attention des critiques et font partie de nombreuses collections institutionnelles et privées aux États-Unis et à l’étranger.
Ses sculpture les plus connues sont celles anamorphiques qui disparaissent lorsqu’on change d’angle de vue. Elles sont constituées de plusieurs plaques de métal toutes reliées de façon parfaitement parallèle et avec un espace identique entre chacune. Ainsi, lorsqu’on se met pile en face de la statue, on ne voit que les tranches très fines des plaques de fer et la structure devient pratiquement invisible.

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Michele Spanghero est né en 1979 à Gorizia, Italie. Il vit et travaille en Italie. Diplômé en Literature moderne de l’Université de Trieste, Michele Spanghero a participé à divers ateliers de musique électronique, improvisation, design de son et vidéo. Ses médiums de prédilection sont l’installation sonore liée à des principes d’acoustique, la sculpture et la photographie. Connu pour ses sculptures émettant du son, fruit des enregistrements sonores d’espaces vides, l’artiste est souvent associé à la discipline du Sound Art. Son travail a été exposé et présenté dans des musées, galeries, clubs et festivals en différents pays d’Europe, en Chine, Turquie, États-Unis entre autres.
La sculpture Dià (du grec διά, « au travers de ») combine les dimensions du silence et du son. Elle consiste en deux trompes assemblées en fonction du nombre d’or, au travers desquelles les spectateurs peuvent écouter ou observer le paysage environnant. L’appareil invite le public à interagir avec les deux cavités comme avec un mégaphone ou un judas afin d’entamer un dialogue (dià-logos) intime au travers de la sculpture elle-même.
Cette sculpture est exposée dans les jardins depuis 2020.

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Markus Graf est né en 1962 à Winterthur en Suisse. Après avoir suivi une formation de forgeron en Suisse, il ouvre son premier atelier. A son retour d’un long voyage, il suit une formation de sculpteur à Müllheim, en Suisse, puis installe son atelier à Frauenfeld où il réalise des sculptures en fer.
Gabriel Mazenauer est né en 1970 à Wil en Suisse. Il commence sa formation par un apprentissage de menuisier puis se forme à la sculpture à Müllheim en Suisse. Il poursuit ses études comme tailleur de pierre puis s’installe dans son atelier à Wigoltingen, en Suisse, où il réalise des sculptures en pierre ainsi qu’en fer.
Plusieurs projets sont déjà nés de l’amitié personnelle et artistique entre le sculpteur sur fer Markus Graf et le sculpteur Gabriel Mazenauer. Ensemble, ils parviennent à réaliser des sculptures de grandes dimensions et à trouver un langage simple des formes.
Silhouette est une création, conjointe des deux amis, en acier, réalisée en 2018. Elle est composée de sept arches faits de surfaces droites et courbes formant une ligne horizontale de plus de 12 mètres. L’installation donne l’impression de sortir du sol pour traverser l’air et disparaître à son autre extrémité, on peut y voir aussi le pourtour des cimes des montagnes suisses. Selon le point de vue, la sculpture se présente d’une manière complétement différente, plutôt étroite ou large, entremêlée ou offrant une ligne nette comme un filigrane.
La sculpture est installée dans nos jardins depuis 2019.

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Pieter Obels est un sculpteur néerlandais né en 1968. Il a étudié à l’Académie des Beaux-Arts de Tilburg. Après avoir expérimenté différents matériaux, Obels choisit de n’utiliser que l’acier pour son art, le plus approprié selon lui pour réaliser ses idées.
Pieter Obels explique : « Lorsque je me lance dans une nouvelle sculpture, je ne commence pas avec un plan précis. Mes œuvres naissent spontanément, comme une improvisation. Je transforme la rigidité de l’acier Corten, en sculptures gracieuses et fantaisistes. Je soumets la matière à ce que je veux exprimer, je la fais danser et bouger sans rythme précis. De la même manière, je vous recommande d’apprivoiser mon travail, au travers de votre propre mouvement. Découvrez la sculpture sous différents angles et aspects. C’est ainsi qu’on peut ressentir au mieux le mouvement de l’acier. »
Les sculptures d’Obels font partie de nombreuses collections privées et publiques à travers le monde.
Trois de ses sculptures sont installées dans nos jardins depuis 2019.

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Georges Coulon est né à Chartre, France, en 1914. Il s’est formé à l’Ecole des Arts Appliqués et l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris.
Grâce à sa maîtrise technique et à son talent créateur, Coulons de démarque parmi ses pairs et obtient le prix de la Casa de Velázquez.
Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, les récompenses et les succès viennent conforter ses talents de sculpteur figuratif.
Désespéré de constater que l’art figuratif ne plaît plus au public, il met fin abruptement à sa carrière de sculpteur à la fin des années soixante pour se consacrer à la peinture. Il décide même de détruire une partie de ses sculptures qui seront sauvées et cachées par son épouse et son ami le sculpteur Volti. Le secret de la préservation de son travail lui sera révélé peu avant sa mort en 1990. Ses œuvres sont donc peu nombreuses mais puissantes et élégantes. Une de ses sculptures en bronze peut être admirée sur la terrasse sud du Château depuis l’été 2018.