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Nicole Dufour est une artiste genevoise née en 1957. Après avoir suivi une formation de graphiste aux Arts décoratifs, Nicole Dufour étudie le chinois à l’Université de Genève avant de commencer un périple de près de 30 ans qui l’amène successivement en Chine, à Hong Kong, Taiwan et Kyoto. Elle installe son atelier en Bourgogne en 2006 et effectue plusieurs résidences hors d’Europe.

Ses œuvres traitent du lien et de son ambivalence, de la réparation et de la métamorphose. Elle fait intervenir principalement le tressage, dans des dessins à l’encre et en utilisant des papiers ou des matériaux de récupération.

L’installation « Dieu est une couturière » est une affirmation radicale de sa pratique. L’aiguille en tant qu’outil devient un objet monumental, présentée comme un totem.  Elle est installée dans les jardins depuis fin 2018.

2017, Résine polyester et laque métallique, 6m de hauteur, ø 3.1 m

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Texte par Nayansaku Mufwankolo

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Allen Jones est né en 1937 à Southampton, en Angleterre. Il a étudié la peinture et la lithographie au Hornsey College of Art de Londres avant de s’inscrire au Royal College of Art.  En 1963, Jones reçoit le Prix des Jeunes Artistes à la Biennale de Paris et en 1986, il est élu à l’Académie Royale des Arts. De 1990 à 1999, il a été administrateur du British Museum de Londres.

Allen Jones s’est imposé comme un artiste pop controversé dans les années soixante. Il est surtout connu pour ses sculptures en acier, ses peintures et ses gravures intégrant des figures féminines. Au fil des ans, ses premières œuvres provocantes et érotiques, ont cédé la place à des compositions plus stylisées et plus lyriques, impliquant souvent des éléments de performance comme des défilés de mode, de la danse et des spectacles de cabaret.

Jones a exposé à l’échelle internationale dans le cadre d’expositions individuelles et collectives, dont plusieurs rétrospectives personnelles. Ses oeuvres font parties de plusieurs collections réputées dont celle du British Museum, du Tate et de la National Portrait Gallery à Londres, de la Fondation Calouste Gulbenkian à Lisbonne, du Stedelijk Museum d’ Amsterdam, du Museum of Modern Art et du Whitney Museum of American Art à New York, du Chicago Museum of Art, du Sculpture Garden, Washington DC, du Vancouver Art Gallery et  du Nagaoka Museum au Japon.

Allen Jones vit et travaille à Londres.

Sa pièce  » Femme assise  » en acier rouge est exposée dans le jardin depuis 2018.

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Manuel Carbonell, est l’un des sculpteurs cubains contemporains les plus renommés. Né à Cuba en 1918, décédé en Floride en 2011, à 93 ans, il a appartenu a la génération d’artistes qui a fréquenté l’Académie de Bellas Artes « San Alejandro », à La Havane. Il y a côtoyé Mario Carreno, Amelia Pelaez, Victor Manuel ou encore Fidelio Ponce. Mais c’est surtout son professeur et mentor, José Sicre, qui influença le plus son art. France, Italie, Espagne, il y a vécu, étudié et y a défini son style — classique et religieux. Mais quand le sculpteur fuit Cuba pour New York, son travail devient plus moderne. Et dans l’air du temps. La célèbre galerie de la grande pomme, Schoneman, ne s’y trompe pas et l’accueille d’ailleurs pour une première exposition en 1963. Sept autres suivront. En 1976, Carbonell présente l’œuvre « The Bicentennial Eagle », dans les jardins de la Maison-Blanche. L’année suivante, il crée la « Madonna of Fatima », son premier monument en bronze. Avec ses huit mètres de hauteur, cette dernière est l’une des plus imposantes œuvres de bronze coulées en Amérique au XXe siècle.

Les sculptures de Carbonell ont un style unique et incomparable, d’une technique redoutable et immédiatement identifiable. Ses œuvres sont à la fois dépouillées, modernes, poétiques et sensuelles. Et sont aujourd’hui dispersées entre collections privées, musées et espaces publics.

Son arrivée à Vullierens avec « Mother and Child » signe une première pour les Jardins. Et une première Suisse.

 

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D’origine catalane, Carles Valverde est né en 1965. L’esthète réside en Suisse depuis près de 30 ans, si l’on omet une petite parenthèse de huit ans durant laquelle il a séjourné et travaillé à Majorque. Il se forme à l’Ecole d’arts appliqués Llotja de Barcelone et s’inspire des œuvres d’Eduardo Chilida, de Richard Serra et de l’art concret de Max Bill pour, à son tour, créer.

Carles Valverde est avant tout un sculpteur. Mais il pratique l’art à la manière d’un peintre ; il se plaît à conjuguer la diversité des parties et l’unité de l’ensemble. Des pièces monumentales en métal à la peinture, des dessins aux installations : tout est harmonie. Ce sont d’abord les formes, minimales, et rectilignes, qui caractérisent son univers. « Bâtisseur d’espace », le plasticien reste fidèle à son style, qualifié d’austère, mais s’amuse aussi à expérimenter les matières et les techniques.  Il propose des installations animées et ludiques qui offrent un prolongement dans l’espace et dans le temps ainsi que des sculptures statiques.

En Suisse, l’on retrouve ses créations à l’EPFL, à Bex & Arts, à la Fondation Louis Moret ainsi que dans plusieurs galeries et collections privées. Il participe également à des expositions en Espagne, en Pologne et en Allemagne et, depuis le printemps 2018, au Château de Vullierens.

Les Artistes | Château de Vullierens

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Pol Quadens est un artiste belge né en 1960. Designer internationalement reconnu aujourd’hui, il a pourtant fait ses débuts comme carrossier. Enfin… il y a d’abord eu la formation artistique à Bruxelles avec Pierre Sterckx — une rencontre déterminante —, mais contraint de travailler, il a commencé par plier et tordre les tôles des voitures. Une expérience qui lui permet toutefois d’appréhender les techniques, les matériaux et d’aiguiser son œil aux lignes fines et onduleuses des automobiles, la base de ses recherches artistiques. C’est d’ailleurs dans son propre garage de restauration de voitures anciennes qu’il dessine ses premiers meubles et objets, à 25 ans.

Son premier succès arrive avec le CD200, l’étagère à compact disques, qui sera produite à plus de 100 000 exemplaires. Il participe alors à divers salons du meuble dont le très réputé Salon de Milan. Rapidement, Pol Quadens s’affirme sur la scène internationale et enrichit ses créations : du mobilier, la chaise la plus légère au monde en fibre de carbone, une chaussure aussi en fibre de carbone et son talon de 10 centimètres –  portée, entre autres, par Madonna -, le design de montres pour des marques du Swatch Group, etc.

Designer atypique et créatif, doublé d’un dessinateur virtuose, Pol Quadens dérive très naturellement vers la sculpture. La ligne est l’élément fédérateur de toute sa démarche : c’est elle qui nourrit les notions d’asymétrie et d’équilibre qui lui sont chères. Ce qui apparaît comme des formes libres et spontanées est le résultat de bien des contraintes maîtrisées et d’expériences poussées à leurs limites. Avec une expertise quasi sensorielle, Pol Quadens se plaît à défier les matières et les techniques pour en extraire la quintessence, défiant à chaque fois leur point de rupture.

Pour le Château de Vullierens, il réalise une installation de 16 « stones » qui est présente dans les jardins depuis le printemps 2018. Des cailloux, mais bien plus encore, en acier inoxydable dont certains, empilés, culminent à 4,5 mètres de hauteur.

Pol Quadens a aussi réalisé “Silex 2020” en acier inoxydable poli pour le Château de Vullierens. Hauteur 6m30 ! Premier outil fabriqué par l’homme, le silex nous rappelle le naturel et la simplicité des pierres polies du néolithique avant l’art, l’argent et avant la société … époque où les hommes chassaient pour leur vie et la survie de leurs communautés avant de commencer à stocker et à échanger des biens. Découvrez l’oeuvre sous tout ses angles dans cette vidéo :

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Laura Ford est une artiste anglaise née en 1961. Sa passion l’amène, dès ses 17 ans, à l’Académie d’art de Bath ainsi qu’à la Cooper Union School of Art de New York. Des instituts qui comptent Michael Pennie, Richard Deacon, Nick Pope, Anthony Gormley, Peter Randall-Page, Shelagh Cluett et Anish Kapoor comme professeurs. À 23 ans, elle entame un postgrade en sculpture à Londres. Et enchaîne les expositions – en solo ou en groupe – notamment la Biennale de Venise. Ses oeuvres prennent leurs quartiers au Tate, au Victoria and Albert Museum, aux Meijier Gardens, dans divers musées d’art contemporain, ainsi que dans des collections privées. Aujourd’hui, Ford cultive ses racines anglaises; elle habite et travaille à Camden, près de Londres, aux côtés de son mari, le sculpteur Andrew Sabin.

Ses sculptures sont pleines de fantaisie avec, parfois, une touche de cynisme qui vient tutoyer de la tendresse. Avec l’art, l’esthète aborde les questions sociales et politiques, par le prisme de l’humour et par l’observation de la condition humaine notamment. Ses œuvres sont réfléchies, mais ludiques. Elle les crée grâce à un éventail de techniques telles que la sculpture, le dessin, la peinture, les performances ou encore la scénographie. Côté matière, elle oscille entre la force du bronze ou de la céramique et la fluidité du tissu.

Laura Ford au Château de Vullierens, ce sont six chats géants sur deux pattes. L’armée féline, tout en bronze, provient de son important travail pour « Days of judgment » et occupe les terrasses sud du Château. L’occasion de se pencher sur nos souvenirs, entre imagination et réalité.

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Dorothy Cross est originaire d’Irlande. Et très certainement l’artiste phare du pays, outre-Manche comme à l’international. Née en 1956 à Cork, elle y fréquente la Crawford Municipal School of Art avant de poursuivre son cursus universitaire au Leicester Polytechnic, en Angleterre. Elle a également étudié, trois ans durant, au San Francisco Art Institute en Californie où elle y a obtenu une grande maîtrise des arts graphiques.

L’artiste tutoie avec une facilité déconcertante les différents médias : sculpture, photographie, vidéo ou encore installation. Mais ses créations affichent des dénominateurs communs récurrents : l’identité sexuelle et culturelle, l’histoire personnelle, la mémoire et l’écart entre le conscient et le subconscient.

Régulièrement exposée depuis le milieu des années 1980, Dorothy Cross a capté l’attention du grand public avec ses grandes installations : « Ebb » à la Douglas Hyde Gallery de Dublin, et « PowerHouse » à l’ICA de Philadelphie, le Camden Arts Centre de Londres et la Kerlin Gallery de Dublin. Les deux créations sont notamment composées d’objets trouvés ou appartenant à sa famille. Avec ces pièces éparses, elle insuffle un amalgame poétique à ses œuvres.

Dorothy Cross est aussi surtout connue pour son installation publique « Ghost Ship » (1998) dans laquelle un bateau-lumière désaffecté, dans la baie de Scotman, au large du port de Dun Laoghaire à Dublin prend vie par de la peinture lumineuse.

La doctorante honorifique de l’Université de Cork, et lauréate du prestigieux « Pollock-Krasner » prend ses quartiers au Château de Vullierens avec son œuvre « BED ». Ce lit froissé, entièrement sculpté dans du marbre de Carrare, se veut le symbole de la naissance, de la mort, du sexe et des rêves. Cross redonne ainsi  ses lettres de noblesse à une pierre plébiscitée par les sculpteurs de la Renaissance. Mais elle y ajoute son twist ; la matière autrefois réservée aux saints devient aujourd’hui « profane ». Toute l’essence de Dorothy Cross en une œuvre monumentale.

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Née en 1939, Gillian White est une artiste aux mille facettes. Sculpteure de métal très connue dans notre pays, elle n’a rien perdu de sa fougue british, qu’elle marie parfaitement au coutumes helvétiques – double nationalité oblige !

Après une formation de danseuse ballet qu’elle a dû abandonner à l’âge de 15 pour des raisons de santé, elle s’entête et décide que ce sera l’art ; la St Martin’s School of Art à Londres puis à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts à Paris. Des études – et une destinée – qu’elle mène sans broncher, entre petits boulots et bancs d’école. Une volonté qui n’a pas manqué de charmer Albert Siegenthaler, artiste suisse. Et son futur mari.

Le couple s’installe en Suisse en 1966 dans un atelier qu’ils construisent de leurs propres mains et où elle réalisera des pièces monumentales principalement faites en acier Corten. L’art de Gillian White peut être dépeind par sa rigueur de travail, que ce soit dans la symétrie des lignes, les rythmes stricts ou encore les gravités statiques qui, en paradoxe, donneront naissance à de poétiques œuvres tout en  légèreté et harmonie. Le plus souvent ses sculptures expriment des formes en mouvement que l’artiste semble avoir chorégraphiées, comme dansant au rythme de la nature, explique-t-elle. Son travail est présent dans plusieurs endroits publiques et privés en Suisse.. et désormais à Vullierens.

 

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Werner Pokorny, sculpteur allemand né en 1949, a étudié la sculpture à l’Académie des Beaux-Arts de Karlsruhe. Un lieu pour jalon : il y est passé d’étudiant à professeur et y a très probablement inspiré toute une génération de jeunes artistes.  Aujourd’hui basé à Ettlingen (Allemagne), l’artiste a fait de l’acier Corten sa matière de prédilection. Le bois n’est pas en reste et, régulièrement, est favorisé pour des créations.

Dans son travail, Werner Pokorny est fortement inspiré par la maison dans sa forme élémentaire. Elle y est représentée de manière simpliste, tout en restant reconnaissable, et mise en scène dans des positions très variées : empilée, inclinée ou en équilibre. Au travers de ses sculptures, il place l’habitation en relation directe avec le monde extérieur comme une allégorie de la fonction de l’art dans l’espace public.  Pour l’artiste, cette façon de présenter son travail définit les espaces dans lesquels nous vivons et leur donne une énergie qui dépasse la fonction pragmatique.

En dépit de la sensualité, du symbolisme et du charisme de ses sculptures, la forme abstraite demeure un composant primordial de ses œuvres.

Pokorny démontre un style unique et distinctif, à travers lequel l’on peut découvrir, et imaginer, une intense tension entre complexité et simplicité. Le tout affichant des formats aussi variés que les sites qui accueilleront les productions : du très modeste au carrément monumental.

 

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Né en 1949 en Allemagne, Herbert Mehler débute auprès de son père, sculpteur de bois avant d’intégrer l’académie des arts plastiques de Nuremberg où il recevra en 1976 un prix distinguant les nouveaux talents. De 2003 à 2009, il crée la première série des «Kavex» qui combine les mots allemands pour «concave» et «convexe». Il utilise des lames d’acier Corten pliées, découpées selon des formes issues de l’observation de la nature et leur applique les mathématiques et la technologie. Il élabore ainsi des sculptures biomorphiques, allégories de la beauté organisée du monde naturel. Identifiables comme étant liées à des évolutions technolo- giques récentes, ses oeuvres s’harmonisent pourtant parfaitement avec les lignes anciennes comme celles d’un cloître gothique. Les deux ères dialoguent, surmontant des limites spatiales et temporelles.
Dès 2010, Herbert Mehler débute une nouvelle série: «Apsida», du mot de grec ancien pour «l’arc». Ces nouvelles créations se déplacent symétriquement créant librement une forme ouverte.

Par contraste avec une sculpture modelée qui communique sa masse et son volume dans l’espace, ces oeuvres prennent leur dimension dans la mobilité. Le spectateur expérimente l’inter- dépendance entre le temps et l’espace. La ligne devient la forme d’un mouvement, tandis que le mouvement est une manifestation du temps. La grâce émerge de la tension entre les formes organiques et artificielles, qui com- muniquent de manière nouvelle. Les lois de l’esthétique s’affranchissent du temps et de la matière.

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Né en 1953 à Vevey Étienne Krähenbühl est un sculpteur issu de l’École des Beaux-Arts à Lausanne. Il s’est ensuite formé à Paris et à Barcelone avant de s’installer dans son laboratoire de l’imaginaire à Yverdon où il défie les lois de la physique. Malgré l’effort que demande le travail du métal, des tonnes d’acier trouvent sous sa main une légèreté suggérant l’envol vers d’autres univers. Dans le contraste, le relief et le reflet du métal, l’artiste écrit ses rêves et évoque un lointain mystère. Il utilise des matières qui lui sont proches et exploite leurs états: vide/plein, poli/corrodé, souple/rigide.

Étienne Krahenbühl a deux axes favoris d’exploration des états de la matière: l’un part des jeux du temps et de l’eau sur le fer, l’acier ou même le papier, l’autre s’inscrit dans la nouveauté par l’usage de matériaux inédits tels que les alliages mémoire de forme ou alliages super élastiques en nickel-titane.

Lauréat du prix de la Fondation Sandoz en 2009, Étienne Krahenbühl a réalisé avec ce prix une œuvre intitulée Bing Bang. Il s’agit d’une sphère métallique cinétique et sonore de 3.50 m de diamètre. Elle s’exprime par un phénomène de pulsations et de respirations, comme un écho poétique à notre univers. Bing Bang est exposée dans les jardins de Vullierens depuis 2011. Nous le faisons sonner à 14h30 en semaine et le week-end.

Douze sculptures sont présentées dans les jardins.

La dernière arrivée (2020):
Totem sur la Terrasse de Collonges de Portes des Iris.

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À plus de 90 ans, Beverly Pepper créait encore et toujours. Une évidence, voire une obstination, qui lui valu d’être régulièrement comparée à Louise Bourgeois et Louise Nevelson. Si elle admirait ses deux acolytes, elle ne se considérait pas comme une sculpteur. Elle se plaisait à ne pas avoir de statut, si ce n’est celui de «travailler le métal comme s’il était du papier». C’est que la grande dame, installée depuis plus de 50 ans en Ombrie, a fréquenté avec acharnement les fonderies de toute l’Italie pour pouvoir enfin déclarer que le matériau lui a confié tous ses secrets.

Le parcours de Beverly Pepper est jalonné de coups du destin et d’une bonne dose d’audace. En 1949, par exemple, elle quitte Brooklyn et la vie qu’elle y mène pour tout recommencer à Paris et étudie à l’Académie de la Grande Chaumière. Elle qui se voyait plutôt comme peintre, décide de se mettre à la sculpture du bois en 1960, puis saisit sa chance en 1962 quand Giovanni Carandente, curateur de l’exposition «Sculptures dans la ville», lui demande de faire l’expérience de la soudure, de façonner et sculpter le métal. Elle accepte et se met rapidement au travail pour acquérir le talent qu’on lui connaît aujourd’hui, mais qu’elle n’avait alors jamais pratiqué! Elle fut la seule femme à exposer parmi de grands noms tels que Henry Moore, Alexander Calder ou David Smith.

En février 2020, nous avons perdu l’une de nos meilleurs sculpteurs et surtout une grande amie. Nous remercions Beverly pour tout le soutien qu’elle a apporté à notre parc de sculptures. Ses œuvres pionnières et monumentales sont une source de fierté et de joie pour tous. Repose en paix.

L’Art International en parle :

New York Time article

Art News article