Archives : Les Artistes


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Beat Kohlbrenner est né à Zürich en 1948. Sculpteur autodidacte, il commence par travailler le bois et participe au Symposium Suisse de la Sculpture à Zürich en 1972. Il voyage en Amérique et en Afrique et participe à plusieurs expositions. Par la suite, sa matière de prédilection devient le granite et le marbre du Tessin.

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Manuel Torres est né à Malaga en 1938. Il arrive à Genève en 1960, laissant derrière lui l’Espagne où le chômage sévit. Il est engagé à l’Atelier des Charmilles comme ouvrier métallurgiste et commence, sans en avoir conscience alors, une carrière exceptionnelle de sculpteur sur métal. Torres se passionne pour la sculpture à ses heures perdues. Mais l’artiste acquiert très vite un savoir-faire technique hors du commun, et son intérêt grandissant pour le travail du métal le conduit dès 1971 à se consacrer exclusivement à la création artistique. Il installe son atelier dans la campagne genevoise. Travailleur acharné, Torres cherche à faire ressortir l’âme du métal, comme il aime à le dire. Réalisées en acier inoxydable ou en fer, ses œuvres publiques, souvent monumentales, se composent d’éléments géométriques imbriqués évoquant la dualité homme-femme, l’enlacement, l’étreinte. Sensuelles et poétiques, toujours d’une haute portée symbolique, ses sculptures animent plus d’une vingtaine de parcs, rues et établissements publics à Genève et en Suisse. Depuis une vingtaine d’années, l’artiste travaille aussi le fer oxydé ou noirci et dresse vers le ciel de longues silhouettes hiératiques que lui insuffle sa fascination pour l’Egypte. Après plus de quarante ans de travail, sa renommée a largement dépassé nos frontières et ses œuvres figurent dans de nombreuses collections privées et fondations de prestige. Les œuvres de Manuel Torres sont présentes dans les Jardins du Château de Vullierens depuis plus de 15 ans. Le 19 janvier 2018, il décède à Genève et laisse un grand vide dans le monde artistique.

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Christian Lapie a étudié à l’École des Beaux Arts de Reims (1972-1977) puis à l’École Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris (1977-1979). D’abord peintre, il utilise de la craie, des oxydes, des cendres sur de grossières bâches montées sur des châssis rudimentaires. Puis les matériaux évoluent et deviennent tôles, ciment, bois calcinés. C’est un séjour de création dans la forêt amazonienne qui lui donne l’élan de passer aux sculptures monumentales. En Champagne où il vit, des figures de bois brut et calciné viennent illustrer l’histoire sanglante de cette terre de combats de la Première Guerre mondiale. Universelle, sa thématique est riche d’une réflexion sur notre rapport au monde et à notre propre identité. Ses techniques de travail, élémentaires, voire rudimentaires, scellent l’image mémorable, tout à la fois proche et lointaine, d’un irréductible «être au monde». Les artistes qui vouent leur œuvre à l’intervention sur le paysage sont, par la force des choses, des artistes nomades. Christian Lapie n’échappe pas à la règle : depuis une dizaine d’années, il est appelé à intervenir dans le monde entier.
L’œuvre de Christian Lapie questionne notre mémoire individuelle et collective. Ses installations de figures spectrales naissent sur des lieux choisis, empreints d’histoire. Ses sculptures ont une même façon d’occuper l’espace. Elles l’investissent. Elles l’emplissent. Sans bras ni visage, silencieuses et puissantes, elles interrogent et déstabilisent. Parce qu’il est arbre, l’homme de Christian Lapie est souvent immense, surplombant le spectateur, sans l’inquiéter, estime l’artiste, malgré sa stature et sa noirceur, car il y a quelque chose de rassurant, de pacifique, dans la compagnie des arbres. Telles des sentinelles placides et immuables, ils témoignent d’un passé, incarnent une souvenance vécue à l’échelle personnelle comme une humanité.

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Laurent Dominique Fontana est né en Suisse, il a étudié à l’Ecole d’Architecture et à l’Ecole des Beaux-Arts de Genève. Son travail est présent dans des collections privées et musées en Espagne, aux Etats-Unis, en France, en Italie, au Japon, au Pays-Bas, en Russie et en Suisse.
Son œuvre aborde souvent la tension tragique qui traverse la condition humaine : la douleur, l’amour, la solitude, la détermination. Ces caractéristiques se retrouvent dans son travail de sculpteur ; une lutte corps à corps avec des matières essentielles : la pierre, le bois et le temps. Dans ses traductions de l’humain, il y a toujours un mouvement paradoxal : des figures masculines et féminines, en guerre ou en rêve, traversant le vide de l’espace dans l’intensité des gestes, infinis, voluptueux, tendus, insaisissables comme la vie.
Au bord des anciennes douves, sous les tilleuls centenaire, trois figures de pierre expriment l’amour, la force, la volupté. Loin des parterres fleuris, ces trois sculptures en grès coquillé, un couple de 2 mètres 50 et deux figures de 1 mètre 70 de haut semblent rêver dans la blondeur de leur matière.

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Artiste plasticienne, Mireille Fulpius est née à Genève le 2 février 1951. Jeune diplômée de l’Ecole des Arts Visuels de Genève, elle commence son activité artistique par le travail du métal, matière qu’elle travialle pendant une dizaine d’années.
L’opportunité d’installer son atelier dans une friche industrielle début 90 a modifié considérablement ses méthodes de travail et ses repères spatiaux. Ces mêmes années, la redécouverte du bois qui devient son support de prédilection marquera un tournant décisif dans sa pratique artistique. Depuis une vingtaine d’années, Mireille Fulpius donne naissance à de volumineuses structures environnementales chaque fois inédites, réservoirs d’énergie dit-elle qui dialoguent avec les énergies de rythmes naturels de l’environnement.
Paradigme
Paradigme est une œuvre architecturale de 10 mètres sur 50 qui surprend dans l’environnement classique du Domaine de Vullierens. Ce labyrinthe monumental paraît désorganisé, chaotique, complexe. On aborde la structure par son imposante façade de près de 100 m2.
Puis on découvre l’exubérante forêt, fruit d’un assemblage hétéroclite de lambourdes d’épicéa. Un vaste cylindre nu, tendu vers le ciel, est accessible par un tunnel étroit taillé dans une intrication de branches. L’ensemble figure un habitat unique en son genre, un espace hors norme où se tenir et se reposer. Cette architecture poétique s’inspire du ‘’berceau’’ de l’oiseau connu sous le nom de « Jardinier Satiné », constitué de brindilles savamment érigées, qu’il fabrique pour s’assurer un avenir fécond.

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C’est en 1997 qu’Urs Twellmann trouve sa vocation : après un passage à l’école d’Arts Visuels de Berne, sa ville natale, il s’envole pour New York et étudie à l’école de Beaux Arts, Art Students League. Puis, il achève sa formation au Manhattan Graphic Center. C’est par la photographie et la sculpture que cet artiste s’exprime aujourd’hui.
L’inspiration du scuplteur vient de ses expériences ; il crée des objets et des installations en bois, puis il les amène dans son atelier qu’il surnomme son « laboratoire ». C’est en ce lieu que se révèlent les caractéristiques de son matériau de prédilection et où se dessinent les contours de ses futures œuvres. C’est finalement à la tronçonneuse qu’il façonne et sculpte jusqu’à l’intime conviction que son œuvre est achevée.
De toutes tailles, les œuvres d’Urs Twellmann ont voyagé sur tous les continents à travers ses expositions, où il a reçu de nombreuses récompenses.

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L’œuvre d’Éric Sansonnens nous invite à dépasser l’observation de la complexité apparente du matériau pour aller en profondeur, scruter l’origine de l’anarchie, de creuser l’essence de la matière. La médiation de l’artiste consiste à livrer le monde non pas comme il est, mais comme il le voit.
À ce titre, le premier métier d’Eric Sansonnens, la menuiserie, a laissé une empreinte: le respect absolu de la matière première. Avant tout, Éric rencontre sa pièce. L’arbre qu’il utilise pour créer n’est jamais arraché à ses racines, mais sélectionné parmi des troncs déjà coupés. Une fois son choix effectué, le sculpteur parcourt le bois. Il en explore les structures, éprouve ses résistances, en repère les faiblesses. Alors, il peut offrir une seconde vie à un végétal destiné à être brûlé. Dans un corps à corps violent, bruyant, Éric façonne la matière à la tronçonneuse. Ce faisant, une armature abstraite surgit du bois. L’art imite la nature, mais à travers le prisme de la perception du sculpteur. L’approche d’Éric Sansonnens jette un pont fruste entre les structures complexes du bois et l’inconscient de l’homme, lequel a scruté ses émotions pour faire émerger des formes élémentaires. Et il offre au spectateur un accès direct à son univers, sans aucun renfort d’explications externes. Il donne à voir une vision de la réalité sans s’attarder à la simplifier pour satisfaire notre esprit.